J'aime pô les médecins ... >< [ 'drey ]

L'hôpital ... et oui encore ... pour quelqu'un qui détestait ce genre d'endroits, Béni y passait en fait beaucoup de temps. Mais n'allez pas croire que cela lui fasse plaisir, il ne portait pas vraiment dans son coeur les médecins, et il évitait d'en croiser un lorsque cela n'était pas vraiment nécessaire ... Mais que fesait-il là aujourd'hui alors ? Eh bien il venait parce que celà était nécessaire justement. Quelle idée il avait eut aussi de se faire joliment abîmé tout ça pour rentrer plus vite en Espagne ... quoi que non c'té pas une sim mauvaise idée que ça quand on y repense, parce que sinon il serait certainement encore là-bas, et ça c'est pire ><
Il avait donc renddez-vous avec son médecin ... beurk ... y'aime pô les médecins ... y sont cons ... y veulent toujours avoir raison ... et ils vous disent sans cesse que vous êtes pas raisonnables ... non mais quoi, ça se saurait si Béni était pas raisonnable franchement xD

Elle arriva à l'hopital de Madrid, endroit très accueillant je puis dire TT, et parla avec la secrétaire de l'entrée et commença à lui gueuler dessus jusqu'à ce que celle-ci cède. Audrey marcha alord dans les froids couloirs blancs de cet hopital. Elle s'était habillée rock mais son ventre rond se distonguait. Une tunique rouge sur ses leggins noirs et une veste en couir et s'était réglé. Elle s'avança discrétement de la chambre de Béni puis marchit doucement à l'entrée. Puis elle avança franchement en croyant qu'il dormait. Elle le vit la regarder bizarement. Elle rugit et eut un haut le coeur puis se sentit gênée. Elle commençait à partir en bégayant:

"Je...je me suis...trompée..."

Contrairement à ce que la jeune femme croiyait, Béni ne dormait pas non ... il n'avait même aucune envie de dormir, tout ce qu'il voulait à cet instant précis c'était se tirer de cet hôpital ... oui enfin il ne le ferra pas, puisqu'il a décidé d'être raisonnable ... pas définitivement hein, seulement pour cette fois-ci quoi xD
Bref, il avait seulement fermé les yeux quelques instants pour essayer vainement de ne pas trop penser aux raisons qui l'amenait ici, lorsqu'il entendit des bruits de pas et tourna la tête dans cette direction d'un geste vif. Audrey ? Cela fesait longtemps qu'il ne l'avait pas vu ... elle avait déserté sa chambre à l'école et lui avait déserté le Juego, aucune chance donc qu'ils ne tombent l'un sur l'autre par hasard. Il se souvenait très bien de la façon dont leur dernière conversation s'était terminé, en dispute ... encore une fois. C'était à croire que les deux jeunes gens ne fesaient que ça désormais, et même s'il ne le disait pas, cette situation était loin de convenir à Béni ...

Non Audrey ... attends

Elle se planta, la tête baissée, devant la porte ouverte. Devait-elle partir et renoncer à le revoir ou devait-elle rester dans cette chambre et lui expliquer son véritable état. Oh, moat-moat^^ Elle resta donc plantée sur le bord de la porte. Un peu conne sur les bords Audrey, faut dire...Elle respira un bon coups et se retourna vivement vers Béni. Elle le fixa un moment, hésitant à chacun de ses gestes...Béni l'observait, s'attendant à quelque chose de sa part. Elle souffla doucement, essayant de trouver une excuse pour s'enfuir et éviter les pardons ou les disputes. Elle le regarda encore une fois, s'approcha lentement du lit, un peu figée. Comme de la glace. Sa peau blanche semblait frissonait à la vue des murs. Elle posa une main livide sur le bord du lit. Elles étaient tellement blanche qu'on aurait cru qu'elles étaient mortes. Audrey était pas sur son meilleur jour là. Elle l'observa une interminable minute. Puis tout s'accélera creshendo. Elle s'effondra à terre mais posa sa tête dans ses bras, sur le lit. Elle pleura alors vivement sur les draps puants de l'hôpital. Elle sortit alors quelque chose de sa poche. Trois petites gélules. Elle les avala d'un seul coup puis continua de pleurer.

Audrey n'osait rien dire ... qu'à cela ne tienne, Audrey se taisait elle aussi. Ils restaient là tous les deux, à se regarder sans prononcer le moindre mot, comme si la seule chose qu'ils auraient sans doute été capables de se dire avaient été des reproches ... et dans ce cas là mieux valait en effet qu'ils se taisent.
Cependant Audrey brisa bientôt le lourd silence qui s'était installé, éclatant en sanglots sans vrai raison apparente. Et là encore Béni ne savait pas quoi faire. Il avait peur de dire quelque chose de mal, ou du moins que la jeune femme prendrait mal, et il n'avait donc pas d'autre solution que de continuer à se taire, posant simplement une main sur l'épaule de l'Audrey ...

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